Retour à Bure, mars 2018.

Après un premier passage en octobre 2017 (1), me revoici à Bure ce lundi 5 mars 2018, au lendemain de la manifestation anti-nucléaire du week-end. Manifestation interdite par la Préfète de la Meuse en dernière minute, avec 500 gendarmes à l’appui, qui néanmoins espérait «un rassemblement pacifique et festif». Autrement dit l’espoir que les opposants au projet d’enfouissement Cigéo acceptent un itinéraire imposé passant loin des lieux symboliques de cette lutte, et notamment du bois Lejuc qui était occupé par les militants depuis 2016 avant d’être évacué de force ce 22 février. Inutile de dire que les « espoirs » de la Préfète furent déçus.

L’événement a été assez largement couvert par les médias, notamment l’Est Républicain et Reporterre avec un bel article d’Hervé Kempf (2). La violence étatique envers les militants, au nombre réduit vu les interdictions de circuler et de stationner décrétées autour de Bure entre le 3 et le 5 mars (3), a surtout donné une visibilité médiatique au mouvement d’opposition au projet Cigéo qu’il n’aurait sans doute pas eu si l’Etat avait maintenu le status quo, – au moins dans l’attente du résultat de la demande de permis d’exploitation dudit projet qui doit se décider courant 2019 (4). Ce n’est pas comme si les quelques hiboux occupant des arbres du bois Lejuc posaient une quelconque menace à la sécurité du pays. Je suppose que Gérard Collomb n’a pas digéré la victoire écologiste à Notre-Dame-des-Landes, et il fallait bien qu’il se venge.

L’argument de l’Etat est le refus de zones de non-droit dans le pays (5). Certes, mais cela pose au moins deux questions. D’abord, si c’est important au point de mobiliser 500 gendarmes sur plusieurs jours pour déloger quelques écolos squattant un bout de bois, j’attends de voir quelques milliers de ces mêmes gendarmes prendre d’assaut les vraies zones de non-droit que sont un certain nombre de cités où règnent la dictature islamiste et la mafia, où une fille non voilée risque le viol à chaque coin de rue, où les résidents doivent subir les rodéos, les agressions, les trafics en tous genres. Là, pourtant, il n’y a plus grand monde côté forces de l’ordre.

Ensuite, quand une partie de la société civile s’oppose à l’Etat au niveau de principes fondamentaux (je ne parle pas ici de revendications salariales), c’est toujours en dehors de la légalité du moment. C’est même le fondement du roman national français. La Révolution française était illégale, tout comme la Résistance et la protection des juifs pendant la dernière guerre, tout comme mai 68, comme l’opposition à la centrale nucléaire de Plogoff, l’opposition à Sivens avec un mort à la clé ou, bien sûr, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Or dans tous ces cas, l’illégalité du moment sur laquelle se fonde la répression de l’Etat se retrouve ensuite reconnue comme ayant été légitime. Il en est de même pour le squat du bois Lejuc à Bure: c’est illégal mais néanmoins légitime, du fait ici des graves dangers que pose ce projet d’enfouissement par l’Andra de déchets hautement radioactifs dans le sous-sol.

Le bois Lejuc est un bois proche de Bure (frauduleusement) racheté à la commune de Mandres-en-Barrois par l’Andra. Des recours contestant la procédure d’acquisition sont toujours en cours (6), mais en attendant l’Etat considère l’Andra comme propriétaire légal de ce lieu, d’où l’éviction de février. En 2016 les militants avaient pourtant gagné en référé contre l’occupation du bois par l’Andra (7), décision ayant permis la réoccupation du bois par ces opposants.

Il constitue un enjeu stratégique car c’est dans ce bois que l’Andra prévoit d’installer les cheminées censées aérer les zones de stockage souterraines, où des déchets très radioactifs, donc très chauds, dégageront de l’hydrogène qui exploserait s’il n’était pas évacué par ces conduites. Une telle explosion mettrait le feu aux déchets eux-mêmes, entraînant une catastrophe souterraine qui aurait tôt fait de transformer la région en un nouveau Fukushima.

On peut imaginer qu’un tel système fonctionne sur quelques décennies, s’il est constamment entretenu et contrôlé. Mais là il faut que cela fonctionne sur mille siècles, le temps que ces déchets perdent naturellement leur radioactivité. Rien qu’après un ou deux siècles, même si l’Etat français tel que nous le connaissons perdure jusque là et garde le contrôle du site, plus grand chose ne fonctionnera et on ne contrôlera plus rien sous terre. L’impossibilité de garantir une sécurité du site est d’ailleurs reconnue par l’Andra elle-même (8). Le désastre est certain et irréversible, d’où la légitimité du combat contre Cigéo dont la seule raison d’être est de prolonger la vie de l’industrie nucléaire, en apportant une pseudo-solution au problème des déchets.

Problème qui subsiste par ailleurs bien sûr, à l’heure actuelle la moins mauvaise solution consistant à ne pas les déplacer, et à les laisser en surface là où il sera toujours possible de les gérer. La seule vraie solution étant in fine d’arrêter toute la filière de la fission nucléaire, ce que les Allemands ont compris mais ce dont le lobby nucléaire français ne veut évidemment pas entendre parler.

Cette petite mise en contexte faite, j’en reviens à mon passage à Bure en ce début de semaine. J’y suis allé pour essayer de « sentir » le lieu après deux jours sous haute tension, et découvrir de plus près ce fameux bois Lejuc. Arrivé lundi en fin d’après-midi sans rencontrer de barrage routier, l’interdiction de circuler ayant apparemment été levée, j’arrive au centre du village et tombe sur un premier fourgon de gendarmerie et une dépanneuse sortant un véhicule de la petit place, face à la maison de Résistance (QG des opposants à Cigéo) où je comptais me garer pour la nuit. Je préfère continuer 100m plus loin où se trouve un second fourgon de gendarmes, avec en face un bout de terre-plein déjà occupé par un combi VW orange à côté duquel il y a juste une place pour moi.

J’observe pendant presque une heure la valse des fourgons de gendarmes, deux étant stationnés afin d’avoir une vue directe sur cette fameuse maison de résistance, le troisième faisant sans arrêt des petites boucles afin de passer devant ladite maison d’où entrent et sortent quelques « dangereux casseurs et militants anti-nucléaires » affublés de bonnets de laine, se pelant les miches tout en fumant une clope.

Je prends une photo avec mon téléphone du fourgon garé à 10m de moi, que je poste sur Twitter avec le hashtag #Bure. Dix minutes plus tard des gendarmes sortent dudit fourgon et se dirigent vers moi. Ils ont vu la photo et ne sont pas contents, d’où contrôle des papiers et sermon sur le fait que l’on ne peut pas les prendre en photo sans permission. Ce qui est faux, ce que je me permets de faire remarquer, d’autant que personne n’est reconnaissable sur ma (très mauvaise) photo. Ça râle mais bon, deux jeunes gendarmes restent à côté de moi pendant que l’autre va faire les vérifications de mes papiers. On discute un peu des événements du week-end, j’essaie de savoir s’ils ont la moindre idée de ce qui se joue ici à Bure.

Pas concluant, mais sur ce, un autre gendarme arrive, plutôt énervé celui-là, visiblement le chef. Il me fait penser à Joe Dalton. Il me demande d’emblée si j’ai fumé, puis les papiers du véhicule. Ensuite il m’engueule pour l’histoire de la photo, à quoi je réponds poliment que je suis dans la plus parfaite légalité. Puis en arrive un autre, avec mes papiers qui semblent en règle, qui me dit que si lui voulait me prendre en photo il me demanderait d’abord la permission, question de politesse. J’ai du mal à garder mon sérieux, le jour où un flic demandera la permission à quelqu’un avant de le prendre en photo n’étant pas près d’arriver. Surtout à Bure.

Sur ce, ayant souhaité une bonne soirée à ces messieurs, je pars faire un tour du côté des anti-nucléaires qui squattent le trottoir. Visiblement ils sont secoués par les deux événements assez violents qu’ils viennent de vivre, l’exclusion du bois Lejuc le 22 février et ce week-end très tendu face aux gendarmes et saboté par la Préfecture. De plus demain matin certains de leurs amis passent en jugement à Bar-le-Duc, l’un d’eux pour port illégal de pelle à tarte (9).

Toutes les 5 minutes un fourgon de gendarmes nous frôle, sous le regard des autres pandores postés à 50m de nous de chaque côté de la place. Cette intimidation est assez impressionnante, on se croirait dans un film tourné à Checkpoint Charlie pendant la guerre froide. Mon interlocuteur convient que cette surveillance rapprochée « prend aux tripes » mais que ce n’est que de la provocation qu’il vaut mieux ignorer. Le vrai combat est ailleurs: Cigéo.

Il commence à faire vraiment froid, tout le monde s’éparpille (beaucoup d’opposants vivent dans le coin, ayant acheté des maisons et des terres d’où ils ne peuvent se faire expulser). Je rentre dans mon véhicule, devinant les regards sans doute peu sympathiques des gendarmes enfermés dans leur fourgon en attendant la relève. Qu’est ce qu’ils doivent s’emmerder à passer ainsi des heures et des heures à ne rien faire, j’en suis presque admiratif mais c’est justement cela qui fait leur force: la discipline d’une machine bien réglée qui obéit à son maître. La grande question étant: qui est le vrai maître?

Mardi matin, 7h et des poussières, ciel gris mais encore sec. Les fourgons de gendarmes se sont relayés toute la nuit, et là je vois passer une jeep verte et un camion de transport de troupes type 4×4. L’équipe qui monte la garde au bois Lejuc vient prendre son poste. Justement c’est là où je veux aller, l’entrée du bois se situant à une grosse demi-heure de marche au Nord-Est du village. Faire du jeep-stop semblant assez improbable, je me mets en marche et repère d’assez loin un véhicule garé sur le chemin menant au bois, tandis qu’un autre – la jeep verte – se promène aux alentours. Eux s’amusent au moins.

Le paysage est encore hivernal, arbres noirs délimitant des champs d’un vert pâle ou marrons, criblés de cailloux, sous ce ciel gris de plus en plus menaçant. Les chemins sillonnent une terre gorgée d’eau, marquée par les traces de pneus de 4×4 et de tracteurs agricoles. Le lointain se perd dans la brume, aussi bouché que l’avenir de ce coin perdu du monde.

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J’approche des deux gendarmes et leur 4×4, bleu celui-ci, qui barrent la route du bois. Je ne peux pas passer, le bois est interdit. Je m’en doutais, mais une conversation s’installe. J’imagine que même pour eux c’est agréable de converser simplement, ne serait-ce que pour casser l’ennui. Et en fait la conversation devient vite intéressante, l’isolement du lieu et mon évidente innocuité (mes papiers ayant bien sûr été à nouveau contrôlés) permettant de rentrer un peu plus dans ce qui pour moi relève du mystère: que pense un gendarme, et dans quelle mesure est-il conscient des enjeux portés par la société civile qu’on lui demande de combattre.

En résumé, je retire de cette rencontre le principe que le gendarme obéit, quoi qu’il en pense en son fort intérieur, et que s’il ne peut accepter l’ordre qu’il reçoit sa seule issue est de démissionner. Mais il ne remettra jamais en cause le principe hiérarchique, et estime que cette discipline – et le devoir de réserve qui en fait partie – est nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat – sinon ce serait le bordel, en gros. La ligne de démarcation entre obéissance et désobéissance, ordre légitime et ordre illégitime, se situe donc au niveau de la conscience individuelle du gendarme, et non à un niveau institutionnel.

J’en déduis, en poussant un peu le bouchon, que si Gérard Colomb donne l’ordre de tirer à vue sur les écolos de Bure, certains gendarmes tireront et d’autres démissionneront plutôt que de tirer, mais aucun ne remettra en cause le principe de légitimité hiérarchique. Mon interlocuteur semble trouver ce fonctionnement plutôt sain, chacun restant maître de sa conscience, et les ordres provenant in fine d’un processus démocratique donc ontologiquement légitime.

Dans un monde parfait, sans corruption, sans intérêts particuliers ni lobbies affectant les organes du pouvoir, réellement démocratique avec une population au fait de l’ensemble des enjeux que conditionne son vote, ce raisonnement pourrait sembler recevable. Le peuple décide et la police fait respecter cette décision. Dans la réalité bien sûr cette situation n’existe pas (sauf peut-être en Suisse), le choix politique du peuple étant très limité du fait que les élites susceptibles d’arriver au pouvoir sortent toutes du même moule (10) et ont toutes les mêmes intérêts, à quelques détails près. En dehors des périodes électorales, la volonté populaire disparaît complètement du radar politicien, laissant toute la place à une gestion technocratique – aujourd’hui on dit plutôt entrepreneuriale – de la société. Seule la désobéissance civile et la crainte du chaos peut freiner la machine.

C’est le principe Hobbésien, défendu par la génération Valls / Macron, qui consiste à dire que pour garantir leur sécurité les citoyens doivent abandonner au pouvoir l’ensemble de leurs droits (11). Ce que l’on appelle par ailleurs la « démocrature ». Et il est évident que l’obéissance aveugle des forces de l’ordre à un tel pouvoir ne fait que le renforcer au détriment de la société civile, comme on peut le voir dans tous les pays qui suivent cette voie.

A Bure donc, un gendarme conscient du danger du projet Cigéo doit soit faire abstraction de son intelligence – le fameux cerveau débranché d’un CRS chassant le migrant à Calais (12) – et participer aux actions contre les opposants, soit démissionner. Ne faudrait-il pas une troisième voie? Et ne faudrait-il pas que puisse s’instaurer un vrai dialogue entre les forces de l’ordre et les éléments de la société civile qui s’opposent, avec de solides arguments, à des projets ou des lois que l’on peut légitimement considérer… illégitimes? Ne faut-il pas, avant de sombrer soit dans la dictature soit dans la guerre civile, que la société civile se réapproprie le contrôle du bras armé de l’Etat censé la défendre?

Certes, l’Etat a démarré ce 7 mars un « dialogue » entre les parties concernées, mais la lecture de la déclaration de Mr Sébastien Lecornu ne laisse aucun doute sur la nature purement communicationnelle de cette initiative: les opposants unilatéralement déclarés « illégaux » n’y sont pas invités, et la présentation du projet Cigéo s’y fait au futur plutôt qu’au conditionnel (13). D’ailleurs cela fait un moment que l’on entend plus le ministre de tutelle de Mr Lecornu, un certain Mr Hulot…

Je remercie mes interlocuteurs pour cet échange cordial et repars par un autre chemin qui doit me permettre de longer le bois – à bonne distance – puis de retrouver la route de retour vers le village. On m’aura averti que l’accès au bois Lejuc n’est possible nulle part, d’autres équipes montant la garde pour prévenir toute tentative de reconquête du bois par les anti-nucléaires.

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Ça y est il pleut, et le poids de la boue accrochée aux godasses se fait bien sentir. Le chemin que je suis est en fait un large sillon tracé à la sauvage par des véhicules, avec ici et là un témoignage de la présence policière.

J’ai un doute sur la légitimité d’une telle interdiction, ce bois n’étant entouré d’aucune clôture, aucun panneau visible avec le texte du supposé arrêté. Au pire, si je me balade dans le bois en restant sur les chemins et en ne touchant à rien, je risque une plainte de l’Andra pour « violation de domicile ». Sachant que la réalité de la propriété de ce bois par l’Andra est contestée en droit, je ne pense pas courir un grand risque mais je préfère quand même, vu le prix de mon matériel photographique, éviter de me faire choper par les bleus qui risquent, en ce cas, d’être beaucoup moins sympathiques que mes interlocuteurs précédents. Et si je retombe sur Joe Dalton ça va même craindre grave, comme on dit. Heureusement les choses sont ainsi faites que j’ai pu m’y introduire sans opposition.

D’abord attiré par des bruits de machines, je m’approche de la partie Sud pour voir entre les arbres des camions de chantier et des pelleteuses occupées à déblayer ce bout de forêt. Cette partie du bois, surtout composée de jeunes arbres, est découpée en travées perpendiculaires qui rendent les déplacements risqués car une sentinelle bien postée peut voir de loin quelqu’un traversant les allées. D’autant que, quand les machines s’arrêtent, le son de la moindre branche cassée en marchant semble porter à des kilomètres..

Bref, vu la forte présence gendarmesque autour du chantier je n’insiste pas et repars sur la pointe des pieds explorer ailleurs, pour arriver par de très beaux chemins dans un lieu qui semble avoir été habité: des planches et des traces de campement traînent par terre, certains arbres sont marqués et le sol est relativement bien dégagé.

L’endroit est vraiment joli malgré le temps plombé. J’ai un peu de mal à imaginer des grandes cheminées plantées là, crachant des nuages d’hydrogène radioactif sur la campagne environnante. Pourtant c’est bien ce qui risque de se passer si l’Etat maintient le projet Cigéo. Je ressors du bois hors de vue des gardes, et traverse des champs et bosquets vaguement clôturés qui me ramènent vers la route au Nord du village.

Dans le patelin face à la place, bien sûr, un fourgon de gendarmerie. Par contre mes voisins directs sont partis. Je suppose qu’ils ne peuvent pas continuer à assurer très longtemps un tel déploiement de forces pour surveiller dix hippies. Même face à l’armure et la discipline militaire, le sentiment de ridicule peut trouver un chemin.

A travers le prisme de la filière nucléaire, Bure symbolise le combat entre la dynamique Hobbésienne de la France du 21ème siècle et son contraire absolu, la révolution libertaire ancrée dans le principe de la désobéissance civile face à l’oppression, elle-même principe fondateur de la France révolutionnaire.

Edité le 21 novembre 2018

Le 20 juin 2018, 14 perquisitions sont menées contre les opposant.e.s au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure. Au terme de 11 gardes à vue de 48 à 60h, 7 personnes sont mises en examen pour « association de malfaiteurs ». Libérées sous contrôle judiciaire, elles ont l’interdiction de se voir et de revenir sur le terrain de la lutte où elles sont toutes engagées depuis plusieurs années. Depuis septembre 2017, la lutte aura connu une vingtaine de perquisitions, près de 50 procès, des dizaines de mois de sursis et de prison ferme, près de 30 interdictions de territoire. Bure et les villages environnants vivent sous la présence quotidienne d’un escadron de gendarmes mobiles. Pour envoyer des jolis mots de soutien, textes, poèmes, chansons et autres propositions et encouragements aux mis.e.s en examen, écrivez à l’adresse : soutienauxmalfaiteuses@riseup.net

Notes:

1) https://zerhubarbeblog.wordpress.com/2017/10/02/bure-porte-de-lenfer-nucleaire/

2) https://reporterre.net/Face-a-l-Etat-brutal-les-hiboux-de-Bure-manifestent-leur-sagesse

3) https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-prefecture-de-meuse-interdit-toute-manifestation-a-bure-ce-week-end-1519977243

4) http://www.cigeo.com/calendrier-debat-public

5) https://www.lci.fr/justice/evacuation-de-la-zad-de-bure-gerard-collomb-ne-veut-plus-qu-il-y-ait-en-france-des-lieux-de-non-droit-nucleaires-enfouissement-2079510.html

6) https://reporterre.net/Bure-le-tribunal-de-Nancy-invalide-la-cession-du-bois-Lejuc-a-l-Andra

7) https://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2016/08/01/bois-lejuc-l-andra-condamnee

8) http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/07/centre-d-enfouissement-de-bure-l-impossible-preuve-scientifique-de-la-surete_5252802_3244.html

9) https://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2018/03/05/bure-nouveau-proces-d-un-opposant

10) https://zerhubarbeblog.wordpress.com/2018/03/03/de-lelite-francaise-a-lavenir-de-leurope/

11) https://zerhubarbeblog.wordpress.com/2015/11/12/manuel-hobbes-ou-la-legitimation-du-leviathan/

12) http://fabrique.ebdo-lejournal.com/2018/02/02/interview-du-crs/

13) http://discours.vie-publique.fr/notices/183000378.html

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